Visite chez A2MAC1

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Ce jeudi à HARY.

Implantée dans un décor rural, l’entreprise A2Mac1 est plus que jamais florissante, et poursuit son développement local et international.

L’entreprise A2Mac1 continue son expansion au milieu des prairies de la Thiérache en toute discrétion.
Pierre-Yves Moulière, Président de la structure de La Mets / Maison des Entreprises de Thiérache et de la Serre sollicite une réunion de travail sous forme de table ronde réunissant les institutions dont l’action au développement économique a été renforcée.

L’objectif est de rassembler la Région Hauts de France et les 5 Communautés de Communes composant le territoire de la METS afin d’échanger sur ses futurs financements.

Échanges suivis d’une visite pour découvrir des activités insoupçonnées.

Derrière la végétation, les locaux de la société abritent 130 salariés qui font entre autres du benchmarking. C’est une activité qui consiste à décortiquer les véhicules de A à Z et à faire un inventaire des pièces détachées avec une précision chirurgicale.

« Grâce à ce travail effectué depuis 18 ans, nous pouvons observer l’évolution des rétroviseurs de la marque BMW par exemple, avec des détails perceptibles. précise le dirigeant. En plus du travail fait sur place, nous envoyons des équipes à l’étranger comme à Munich au siège de la marque automobile allemande. »

Grâce à cet inventaire, la société a constitué une des plus grandes bibliothèques photographiques consacrées aux pièces automobiles dans le monde. « On en a déjà réalisé plus de 300 et l’on ne compte pas en rester là. » Après avoir implanté des équipes aux Etats-Unis, en Allemagne, au Japon, en Chine, en Inde.

En plus de ces activités à Hary, ses équipes parcourent le monde des salons automobiles afin, notamment, d’alimenter leur base de données iconographiques et chasser les dernières nouveautés.

Pour Jean-Yves Moulières, « a priori, il n’y avait aucun intérêt économique à s’installer dans ce secteur, mais des raisons familiales nous ont incités à développer notre entreprise ici. » Il a tenu à rappeler « que l’entreprise ne vivait pas toute seule. Il y a une vraie symbiose sur ce territoire, avec un réseau d’entreprises très actif. Ce tissu nous a poussés à rester. »

Le bémol est « qu’il y a un déficit de personnes qualifiées en Thiérache. Nous essayons quand même de privilégier la main-d’œuvre locale mais c’est parfois difficile. »

Une affaire qui roule et qui n’est pas prête de s’arrêter.

Isabelle

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