Nous sommes rassemblés ici aujourd’hui pour honorer la mémoire des victimes du massacre survenu il y a 80 ans, lors de ces sombres heures du 2 septembre 1944.
La commune de La Neuville-lès-Dorengt et ses alentours ont été le théâtre de la barbarie nazie, où des hommes innocents, accusés de terrorisme par les soldats SS pour justifier de leurs crimes, ont été cruellement arrachés à la vie sous les yeux de leurs proches, dont les maisons étaient en même temps pillées et brulées.
Ce souvenir douloureux est un rappel saisissant des horreurs que la guerre et la haine peuvent infliger. Mais plus encore, c’est un appel à notre responsabilité collective de préserver cette mémoire et de la transmettre aux générations futures. Il est essentiel que nous n’oubliions jamais les sacrifices faits pour notre liberté et que nous continuions à enseigner les leçons de l’Histoire.
Se souvenir de ces heures sombres n’est pas seulement un hommage rendu à ceux qui ont perdu la vie, c’est aussi un acte de transmission, un héritage que nous devons préserver pour les générations futures.
Il est essentiel que les jeunes générations comprennent le prix de la liberté, acquise non sans souffrances et sacrifices. Nous devons leur rappeler que la violence gratuite et la barbarie injustifiée ne sont pas solution aux conflits.
En ce jour de commémoration, rendons hommage à ces vies innocentes brisées et réaffirmons notre engagement envers les valeurs de paix, de justice et de solidarité. Rappelons-nous le prix de la guerre et de la haine. Le devoir de mémoire est un pilier fondamental de notre société, qui nous aide à construire un avenir où de tels actes ne pourront plus jamais se reproduire.
Ensemble, faisons en sorte que leur mémoire perdure dans nos cœurs et dans ceux de nos enfants, afin que cette tragédie reste une leçon vivante pour l’avenir.
Je vous remercie.
ISABELLE ITTELET