🙏🏻✨Liévin, il y a 50 ans : la plus grande catastrophe minière d’après-guerre✨

Hauts-de-France / Lièvin
Hauts-de-France / Lièvin
[Catastrophe minière de Liévin – 50 ans]

Ce vendredi 27 décembre 2024, la Région a rendu hommage aux 42 mineurs disparus lors de l’explosion survenue à la fosse Saint-Amé en 1974.

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Ce terrible coup de grisou, a marqué l’histoire de notre région, en laissant derrière lui plus de 100 orphelins et de nombreuses familles brisées. Mais il nous rappelle aussi le courage et le sacrifice des mineurs, qui ont bâti l’industrie et l’identité des Hauts-de-France.

Aujourd’hui, Xavier Bertrand accompagné de Mady Dorchies, d’élus, habitants et descendants a honoré leur mémoire, un hommage qui permet de continuer de transmettre cette histoire aux générations futures.

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Ne jamais oublier, toujours transmettre, c’est le sens de notre politique mémorielle.

Ce vendredi 27 décembre 2024 marque le 50ᵉ anniversaire de la catastrophe minière survenue à Liévin, un tragique accident qui a fait 42 victimes. Ce demi-siècle nous rappelle l’un des pires drames industriels de l’après-guerre et l’importance de préserver cette mémoire collective.

Le vendredi 27 décembre 1974, à 6h19, un bruit sourd résonne au fond de la galerie de la fosse 3, dite Saint-Amé, du Siège 19 des mines de Lens, à Liévin. Quatre-vingt-dix mineurs reprennent leur travail après la trêve de Noël. Pour 42 d’entre eux, cette journée sera leur dernière.

Une tragédie humaine et industrielle

Lorsque la nouvelle se répand, c’est la panique. Les familles des mineurs, leurs épouses et enfants, accourent au site, mais les grilles restent fermées. Les secouristes arrivent peu avant 7h et entament des opérations sous haute tension. Bientôt, les voitures funèbres commencent à sortir : 41 hommes ont péri sur le coup, et Pierre Bertinchamps, grièvement blessé, s’éteindra quelques jours plus tard. Ce drame laisse derrière lui plus d’une centaine d’orphelins dans les corons environnants.

Rapidement, les médias arrivent sur place, capturant des scènes de désespoir et recueillant les témoignages des rescapés : “C’était un coup de poussière”, murmure un mineur encore sous le choc. “On a entendu un bruit… Puis tout s’est effondré.

Les secours s’organisent tant bien que mal, mais l’ampleur du drame dépasse les moyens disponibles. Dans l’attente, les proches des disparus espèrent, interrogent, et parfois, se résignent.

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