Sur le fil du dĂ©part, les hirondelles des fenĂȘtres semblent dĂ©jĂ prĂȘtes Ă repartir en Afrique.
La rentrĂ©e des classes faite, le dĂ©but des vendanges, les matinĂ©es un peu plus fraĂźches, et voilĂ la saison de la migration pour les hirondelles pour le plus grand plaisir des mouches et des moustiques qui vont pouvoir se promener librement sans avoir peur dâĂȘtre happĂ©s par cet insectivore qui fait son nid dans les Ă©curies, les Ă©tables mais aussi dans les garages et les abris de jardin.
Le proverbe dit que lâhirondelle ne fait pas le printemps, mais lorsquâelles arrivent, mĂȘme sâil fait encore un peu froid, on va vers la belle saison. Mais de voir ces rassemblements dĂ©but septembre, ça sent le dĂ©but de lâautomne et lâhiver ne sera pas loin. Ces petits oiseaux qui amĂšnent tant de bonheur par leur gazouillis vont parcourir 5 000 Ă 6 000 km pour rejoindre les forĂȘts Ă©quatoriennes dâAfrique pour passer lâhiver au chaud.
Et dĂšs la fin fĂ©vrier ou dĂ©but mars, elles reprendront le chemin inverse pour retrouver le nid quâelles ont abandonnĂ© sans mĂȘme se servir dâun GPSâŠ
Les Hauts-de-France accueillent 3 espĂšces d’hirondelles en pĂ©riode de reproduction : l’Hirondelle de fenĂȘtre, l’Hirondelle rustique et l’Hirondelle de rivage.Depuis de nombreuses annĂ©es, les hirondelles subissent les changements qui affectent notre environnement, et perturbent l’accĂšs Ă leur ressource alimentaire et Ă leur site de nidification. En vingt ans, le nombre dâhirondelles a chutĂ© de 40 % en moyenne, et aujourdâhui elles sont en danger de disparition.
C’est pourquoi, en fĂ©vrier 2020, lâopĂ©ration Hirondelles et biodiversitĂ© en Hauts-de-France est nĂ©e dans le but de les recenser et de les protĂ©ger.