Dans les bâtiments du Laboratoire Départemental d’Analyses et de Recherche de la Zone du Griffon à Barenton Bugny.
À l’ordre du jour :
– Programme d’éradication BVD du Grand Est
– Mise en place de l’action analyse d’eau d’abreuvement.
– Bilan de la campagne de prophylaxie 2015/2016
– Campagne de prophylaxie 2016/2017 et nouvel arrêté ministériel IBR
– Service Équarrissage – retard d’enlèvement un réel problème.
– Questions diverses
Étranglés par le cours très bas du lait, des éleveurs s’expriment à la fin du CA.
La situation des producteur de lait empire ; surproduction européenne, répartition peu équitable des marges… “Produire du lait à perte quelques mois pour faire face à une crise temporaire, on a connu ça dans le passé. Mais aujourd’hui le problème s’inscrit dans la durée. C’est une situation exceptionnelle. Vingt-six centimes d’euros le litre, c’est une perte de 30% du prix du lait depuis un an et demi, et donc une perte de 30% du chiffre d’affaire. Cela pose la question de l’avenir des exploitations laitières en France. L’agriculteur ne peut pas vivre éternellement en attendant les aides de l’Etat, il faut s’attaquer au problème de fond !”, martèle-t-il.
“On survit. C’est démotivant. Je savais que ça allait être difficile, mais je ne pensais pas que le prix du lait descendrait si bas. Heureusement que l’on a l’amour du métier, sinon on ne ferait pas ça”, se désole-t-il.
Mais même avec la passion, à la fin du mois c’est compliqué, raconte un jeune homme: “On se sort le strict minimum : ce qu’il faut pour vivre, pour nos prêts personnels et pour payer les emprunts de l’exploitation. Aujourd’hui je me retire un salaire de 700 euros. Quand j’ai tout payé, il me reste pas grand-chose”.