A Guise, ce dimanche.
La Fédération Nationale des Déportés et Internés de la Résistance, F.N.D.I.R., association de personnes, créée en 1945, l’Union Nationale des Associations de Déportés, Internés et Familles de disparus, U.N.A.D.I.F., groupement d’Associations, fondé en 1950, constituent un mouvement qui puise son unité dans une même source d’inspiration : la Résistance, née de l’appel du général de Gaulle, dès le 18 juin 1940.
PLUS JAMAIS ÇA!
Mot poignant de la Présidente Murielle Legrand, que je vous laisse découvrir :
Durant la Guerre 1939-1945 sous le régime nazi hitlérien souvent avec la complicité du régime pétainiste et aussi sur dénonciation de collaborateurs furent arrêtés, puis déportés vers des camps de concentration et d’extermination, ceux qui s’opposaient au régime nazi et à son idéologie des résistants mais aussi d’autres, à cause de leur race, de leur mode de vie. Ils étaient aussi en Allemagne, et dans tous les pays envahis par les troupes hitlériennes.
A leur arrivée dans ces camps, s’ils avaient survécus à leur transport dans des wagons de marchandises, les enfants et les malades pouvaient être dirigés directement vers les chambres à gaz.
Ceux qui étaient reconnus aptes au travail, devaient alors exécuter de dures tâches, sous les coups de schlague, au maximum de leurs forces.
Ils étaient à peine nourris, et vivaient dans des conditions d’hygiènes et de confort épouvantables.
Le but était de les déshumaniser, de les éliminer.
Ces camps de concentration et d’extermination furent créés en Allemagne, dés le début de la prise de pouvoir d’Hitler (1933).
Le camp de Dachau est ouvert en 1934, puis y succèdent les autres, dont certains dans les pays occupés.
La libération de ces camps, il y a 71 ans, s’est faite au fur et à mesure de l’avancée des troupes alliées et soviétiques et s’est étalée sur 10 mois le 1er camp été libéré en Pologne le 24 juillet 1944 et le dernier en Tchécoslovaquie le 8 mai 1945 jour de la capitulation allemande.
Le monde a alors découvert:
-des survivants martyrisés, affamés, d’une maigreur squelettique.
-des chambres à gaz où les déportés voyaient la mort venir durant plusieurs minutes (on les retrouvaient souvent soudés les uns aux autres dans un derniers geste d’affection)
-des fours crématoires qui avaient fonctionné jour et nuit, mais n’avaient pu éliminer toutes les dépouilles, d’ou immenses charniers où parfois il a été possible d’en extraire quelques survivants.
Des millions d’êtres humains ont ainsi perdu la vie sous ce régime nazi hitlérien.
Nous les familles, face à la publication de ces monstruosités, attendions avec une grande angoisse le retour hypothétique de nos déportés résistants.
Ceux qui sont revenus de cet enfer, ce sont regroupés, pour la plupart, dans des associations afin de témoigner ensemble sans relâche des atrocités vécus dans ces camps. Mais leur nombre s’éclaircit, aussi ils chargent leur descendants et des sympathisants à prendre le relais pour que jamais ne soit oublier le martyre de leur amis résistants déportés, qui ont donné leur vie pour nous rendre une France libre et démocratique.
Soyons vigilants, n’oublions pas ce passé pour éviter à l’Avenir de connaitre un tel régime assassin. Honneur à toutes les victimes de cette deuxième guerre mondiale.
Vive la France dans la Liberté et la Fraternité.
Merci à l’Harmonie Guise de leur présence.
De nombreux portent drapeaux, Merci pour votre présence, pour ce devoir de Mémoire.