Commémoration de l’attaque du Maquis de la Coupille

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Ce dimanche, commémoration de l’attaque du Maquis de la Coupille, du 7 juillet 1944 à SAINT-ALGIS en Thiérache.

Le monde des anciens combattants, avec près d’une soixantaine de porte-drapeaux venus de l’arrondissement de Vervins et suivi d’une forte délégation d’autorités.

Soixante douze ans presque jour pour jour, le souvenir reste intact. Les lieux aussi. Au cœur de cette dominante vallée de l’Oise, bien loin du cœur même du village de Thiérache, on tente d’imaginer la scène de ce 7 juillet 1944, dans cet endroit retranché près de la ferme du moulin de la Coupille, au beau milieu de nulle part, un endroit idéal pour installer un maquis.

Arnaud Bisson, chef de réseau

Arnaud Bisson, chef du bureau des opérations aériennes de l’Aisne est tué en mission le 30 juin 1944 à SAINS-RICHAUMONT en forçant un barrage ennemi. C’est à Saint-Algis qu’il prépare les résistants à l’action combattante contre les troupes allemandes.

Il active les dernières liaisons d’armes nécessaires aux différents groupes de la résistance pour leur permettre d’accomplir leurs missions de harcèlement. Le maquis de Saint-Algis assurait la réception des parachutages, la livraison des armes vers les secteurs de l’ouest et du sud de l’Aisne, vers le Nord et même vers l’Oise.

Le 31 août 1944 en représailles, des SS assassinent froidement le jeune Gabriel Dudin ici à Saint-Algis et détruisent des habitations.

Le 7 juillet 1944, le maquis est attaqué par un détachement allemand, ne pouvant éviter le contact avec l’ennemi, parmi les 14 résistants présents ce jour-là au maquis, quatre hommes sont tués, un est fait prisonnier. Un blessé parvient à s’enfuir avec le reste du groupe faisant côté allemand 12 morts et 19 blessés.

Les 4 tués sont : Marcel Annoepel, opérateur radio ; Hector Polvent, gendarme ; Edouard Bachimont, gendarme ; André Droit, gendarme. Le blessé : Jean Merlin sera blessé lors de l’attaque du maquis.

Florent Debuisson est fait prisonnier. Après avoir été interrogé plusieurs fois par la Gestapo de Saint-Quentin, il est envoyé le 27 juillet 1944 à Compiègne au camp de Royallieu puis le 17 août 1944 au camp de concentration de Buchenwald, il ne rentre en France que le 19 juin 1945.

Isabelle

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